Il y a trois jours, la Fête de la musique aurait dû être un moment de rassemblement festif, de partage et de célébration culturelle pour les Parisiens. Mais une fois de plus, l’événement a été terni par des violences inacceptables : 146 interpellations, 132 gardes à vue, 11 femmes victimes de piqûres, et une atmosphère de tension dans les rues du centre de Paris.

Ce n’est plus un incident isolé. C’est un schéma qui se répète, et face à cette réalité, la Mairie de Paris fait preuve d’un inquiétant laisser-aller.

À la veille de la fête, l’adjoint écologiste d’Anne Hidalgo chargé de la vie nocturne déclarait sur France Culture :

« Il faudra qu’il y ait moins de keufs et plus de teuf. »

Une déclaration choquante, alors même que la sécurité des femmes, des familles et des habitants est en jeu. Elle sonne comme un abandon pur et simple de l’ordre public.

Sur Sud Radio, je l’ai rappelé : Paris mérite mieux que le chaos. Paris a besoin d’une mairie qui protège, pas d’une mairie qui minimise.

Je salue le professionnalisme des forces de l’ordre et des pompiers de Paris, une fois encore en première ligne. Mais sans volonté et coordination politique et opérationnelle, ils sont livrés à eux-mêmes.

Il est grand temps pour Paris de changer de cap.

Avec le groupe Union Capitale, je défends une vision claire : un Paris où la sécurité est une priorité et non une option. Nous portons des propositions concrètes :

• Armer les policiers municipaux formés, ou à défaut, les équiper de pistolets à impulsion électrique.
• Renforcer la formation et l’encadrement en recrutant d’anciens policiers, gendarmes ou militaires.
• Offrir aux agents un meilleur accès au logement social, en leur donnant une priorité réelle.
• Agir en amont, par la prévention, notamment auprès des jeunes : rappelons qu’un quart des interpellés lors des violences autour de la finale PSG-Inter étaient mineurs.

Enfin, les débordements du 31 mai comme ceux de la Fête de la musique ne doivent pas rester sans suite. L’absence de sanctions nourrit le sentiment d’impunité.

Je continuerai à porter cette exigence avec constance et détermination.