Le Groupe Union Capitale saisit la justice et exige des sanctions contre l’élue écologiste du 20e arrondissement pour propos antisémites

Lors du Conseil d’arrondissement du 20ᵉ, tenu lundi 27 mai, Mme Lila Djellali, adjointe au maire et élue du groupe écologiste, a tenu des propos antisémites d’une extrême gravité. Détournant une fausse citation attribuée au général de Gaulle, elle a déclaré :

« Le jour où on rassemblera au même endroit les juifs, nous avons peur qu’ils deviennent des dominateurs, qu’ils fassent l’impensable. »

De tels propos, appelant à la haine et véhiculant une image stigmatisante d’une communauté présentée comme une menace collective, sont pénalement répréhensibles.

Face à la gravité des faits, la réaction de M. David Belliard, adjoint à la Maire de Paris et candidat écologiste à la mairie, s’est limitée à une simple condamnation morale, sans sanction effective, évoquant seulement une éventuelle formation de sensibilisation. Mme Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, n’a pour sa part exprimé aucune réaction publique à ce jour.

J’en appelle solennellement :

  • au Maire du 20ᵉ arrondissement, M. Éric Pliez, pour qu’il retire à Mme Lila Djellali l’ensemble de ses délégations municipales dès le prochain Conseil d’arrondissement ;

  • à la Maire de Paris, pour qu’elle condamne publiquement et fermement ces propos ;

  • à Mme Marine Tondelier et à M. David Belliard, pour qu’ils procèdent à l’exclusion définitive de Mme Lila Djellali du parti Les Écologistes.

Conformément à l’article 40 du Code de procédure pénale, j’ai saisi le Procureur de la République, considérant le caractère manifestement illicite des propos tenus.

Paris ne peut tolérer, d’aucune manière, un antisémitisme travesti en engagement politique. Mon indignation est totale.

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