Depuis plusieurs années, je ne cesse d’interpeller le Préfet de Police et la Maire de Paris sur la nécessité d’endiguer ce fléau que représente la vente à la sauvette.
Fléau pour nos commerçants et primeurs qui subissent une concurrence déloyale ne respectant aucune règle.
Fléau pour les parisiens qui subissent l’occupation illégale du domaine public de revendeurs s’affranchissant de toutes les normes sanitaires élémentaires.
L’année dernière, nous avions réclamé avec les élus de la majorité de notre arrondissement un plan spécifique de lutte contre la vente à la sauvette dans le 17e arrondissement.
Face à l’inertie des pouvoirs publics en la matière, il est urgent que la Maire de Paris s’empare de cette problématique à l’aube de la création d’une police municipale parisienne.
Lors du prochain Conseil de Paris (2, 3 et 4 février), je plaiderai une nouvelle fois pour une mobilisation accrue de nos pouvoirs publics dans la lutte contre la vente à la sauvette.
Par ailleurs, il est indispensable que la Ville de Paris amplifie ses échanges avec la SEMMARIS, entreprise gestionnaire du marché de Rungis, dont proviendraient quantités de marchandises revendues à la sauvette.