Au Conseil de Paris (du 6 au 9 juin) nous débattrons du futur plan local d’urbanisme (PLU) de Paris.
Document phare pour l’aménagement de notre ville dans les années à venir, celui-ci doit à ce titre répondre à plusieurs défis de taille pour la qualité de vie des habitants : de la protection du patrimoine et à la création d’espaces verts en passant par la lutte contre le changement climatique, l’amélioration des infrastructures de transports, mobilités douces comprises, et la création de logements.
Ce débat sera l’occasion de revenir sur les objectifs affichés par la Maire de Paris d’imposer au forceps par exemple pour tous les projets de rénovation ou de réhabilitation la création de logements sociaux (40% de logements publics d’ici à 2035).
Cette mesure refroidira à n’en pas douter les investissements de propriétaires soucieux d’adapter leurs immeubles aux enjeux bioclimatiques.
Elle représente par ailleurs un danger pour nos commerçants, qui pourraient voir disparaître la clientèle de bureaux. Ne plus souhaiter de bureaux dans l’ouest parisien, comme le revendique Anne Hidalgo au prix d’un rééquilibrage à l’est, c’est vouloir la mort du commerce !
J’ai dénoncé cette méthode dans une tribune parue dans le Journal du Dimanche.
Ainsi parmi les 68 adresses ciblées par la Mairie de Paris dans le 17e, se trouvent les locaux de TV5 Monde, le Conseil national de l’Ordre des Médecins, ENEDIS, ou le Comité de Paris contre les maladies respiratoires…
Je suis naturellement immédiatement intervenu que la Mairie de Paris retire de ce pastillage les adresses situées hors secteur déficitaire, ou sur lesquelles un projet est déjà en cours ou encore celles qui constituent un intérêt patrimonial notable.
J’ai également informé les occupants et propriétaires de ces adresses.
L’opposition fera entendre sa voix : avec mes collègues élus de la droite et centre parisien, nous défendrons un autre PLU responsable et réaliste, à travers 30 propositions notamment pour la préservation du patrimoine et de l’esthétique parisiens, pour loger mieux (en réhabilitant les logements existants plutôt qu’en préemptant à tout-va) et loger ceux qui font vivre Paris, pour créer de nouveaux espaces verts et protéger ceux qui existent, pour préserver la diversité des activités économiques (par exemple en créant une protection spécifique pour les commerces de proximité).
Suivra, à partir de septembre 2023, une phase d’enquête publique qui permettra aux habitants et acteurs de donner leur avis.
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